Technologie : Google a débuté des essais en conditions réelles d’un accès Internet alimenté par un réseau de ballons évoluant dans la stratosphère. Baptisé Projet Loon, cette expérience ambitionne d’apporter une solution pour connecter les zones reculées.
Permettre aux régions du monde les plus défavorisées de bénéficier d’un accès à internet, c’est le rêve un peu fou développé par Google. A l’origine de cette idée, il y a ce constat que l’on a trop souvent tendance à oublier : une majorité de la population mondiale n’a pas encore accès à internet.
Un réseau de ballons autour du monde, c’est un projet un peu fou… D’où son nom : Loon, dans lequel on retrouve balloon, ballon, mais qui signifie aussi un peu dingue. Comme beaucoup de projets scientifiques pourtant très sérieux.
Concrètement, comment ça marche ? Des ballons flottent dans la stratosphère à 20 kms au-dessus des zones à couvrir dans l’hémisphère sud, l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Océanie. Ils sont dirigés grâce à l’énergie solaire et éolienne. Leur positionnement est optimalisé en permanence de manière à assurer la meilleure distribution de la connexion internet dans les territoires concernés. Le signal internet leur parvient depuis des bases au sol. Les ballons sont en quelque sorte des réémetteurs, comme on en trouve déjà depuis longtemps au sol pour la transmission des ondes hertziennes par exemple.
On en est encore au stade expérimental. Les premiers ballons ont été lancés samedi en Nouvelle-Zélande. Une trentaine qui sera bientôt suivi par d’autres qui partiront notamment du Chili, d’Afrique du Sud ou d’Australie. Si l’expérience est concluante, c’est une flotte de 400 ballons qui devrait à terme couvrir les régions visées.
Google affirme que la finalité du projet, c’est de permettre l’accès au savoir, à l’information, aux techniques les plus diverses et notamment médicales propagées par internet.
Le projet Loon s’inscrit donc dans la philosophie que l’on pourrait qualifier de techno-écolo-humaniste que veut promouvoir l’entreprise. Il a été élaboré par son centre de recherches GoogleX Lab à qui on doit déjà des projets dont on a déjà parlé : les lunettes connectées Google Glass et les voitures sans conducteur.
Source : rtbf.be
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